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Bonne
Nouv.elle
!
— La parole inclusive du dimanche,
Du premier dimanche de l’Avent au dimanche de Pâques, un.e invité.e nous donne à entendre l’homélie dominicale.
S3 Episode 8
09/01/2022 – Baptême de Jésus
Lecture de l’évangile : Marina
Textes du jour
Le texte de l’homélie
Chères toutes et tous, l’évangile d’aujourd’hui nous invite à célébrer le baptême de Jésus. Cette année, la liturgie nous propose l’évangile selon Luc qui s’adressait en premier aux chrétiens d’origine païenne et avait le but de montrer qu’en Jésus, c’est toute l’histoire biblique qui s’accomplit et s’ouvre à tous les peuples. Dimanche passé, nous avons rappelé la visite de mages à l’enfant Jésus et la fuite de la famille en Égypte pour s’échapper au roi Hérode.
La parole de l’évangile d’aujourd’hui se réfère à 30 ans plus tard.
Le baptême de Jésus est l’évènement qui a été choisi par l’évangéliste comme celui qui, en quelque sorte, inaugure le début de la vie publique de Jésus. Ce n’est pas au hasard.
En effet, Jean Baptiste baptisait les gens dans les eaux du fleuve Jourdain et la signification de ce rite était de se purifier, de se convertir et surtout grâce à l’aide de Dieu de commencer une nouvelle vie en faisant partie d’une communauté. L’eau est à la fois le symbole de purification, car l’eau lave et nettoie et, à la fois, l’eau est symbole de naissance et source de vie. En effet, on vient de l’eau et quand nous naissons nous sortons de l’eau. Et alors, Dieu à travers le baptême veut nous libérer de ce qui nous empêche de nous mettre en marche vers Lui et surtout il nous invite à renaître et à être vivant.
En quelque sorte, pour Jésus aussi son baptême signifie démarrer une nouvelle vie, il passe d’une vie presque cachée, familiale, retirée à une vie publique faite de 3 ans de prédications auprès des foules.
Maintenant, prenons le temps de reparcourir les mots de l’évangéliste en nous laissant interpeller par ce que le texte veut dire à nous aujourd’hui dans l’histoire de notre foi. Le passage s’ouvre avec l’image du peuple juif qui attend la venue du messie et qui croit que Jean Baptiste est le Christ. Le peuple lui fait confiance et se fait baptiser. Il rentre dans sa communauté. Jean Baptiste leur clarifie toute de suite qu’il n’est pas le Christ et celui qui devra encore arriver le baptisera en Esprit saint et en feu, c’est-à-dire, en inspiration divine et en feu purificateur. Et donc, un premier temps d’arrêt pourrait être de nous poser la question, qu’est-ce que nous attendons, qui nous attendons ? Sur qui nous reposons notre foi ?
Ensuite, c’est Jésus qui apparaît dans le passage de l’Évangile et demande à Jean Baptiste le baptême. Dans d’autres Évangile, par exemple, celui de Matthieu, Jean Baptiste s’oppose à cette demande car il ne sent pas digne et il aimerait que ce soit Jésus qui le baptise.
Pourquoi Jésus demande de se faire baptiser ? Pas besoin d’être purifié. Mais il décide de descendre dans les eaux du fleuve Jourdain, il se fait proche de l’être humain, il est un de nous. Le deuxième temps d’arrêt pourrait être de se demander comment ce choix de proximité nous touche et nous interpelle ?
Après le baptême, Jésus choisit de prier, de se recueillir et entrer en dialogue avec Dieu. A ce moment-là les cieux s’ouvrent, une colombe descend et la voix de Dieu lui dit :
« Tu es mon fils bien-aimé et en toi je trouve ma joie. » C’est une image qui revient souvent dans les tableaux, les peintures. La colombe dans l’Ancien Testament est symbole de nature délicate et douce, elle est la messagère de joie et de paix, à la fin du déluge universel. Et dans le Cantique des Cantiques, l’épouse est appelée comme colombe, c’est à dire messagère d’amour. L’Esprit saint, c’est un message de Dieu qui a une nature délicate et douce.
Un troisième temps d’arrêt pourrait être comment ces mots de Dieu « tu es mon fils bien-aimé, tu es ma fille bien-aimée et en toi je trouve ma joie » nous interpelle dans notre vie de chrétiennes et chrétiens.
Et en relisant en entier ce passage peut-être cette parole nous invite à faire mémoire de notre baptême. Est-ce que nous rappelons du jour de notre baptême ; prenons le temps de nous rappeler si c’était le cadeau de nos parents, si nous avons choisi de nous baptiser à l’âge adulte, ou si maintenant nous sommes en chemin vers le baptême. Qu’est-ce que le baptême signifie dans notre vie de chrétiennes ou de chrétiens ? Peut-être nous avons vécu aussi la joie d’être marraine ou parrain et être témoin du baptême d’une petite fille ou un petit garçon. Comment ce geste a nourri notre vie ?
Qu’à travers cette parole aujourd’hui nous puissions renouveler ce choix de se convertir et vouloir initier une nouvelle vie confiante aux mots et actes de Jésus. Mon souhait est que nous laissons que Dieu nous touche et nous parle. Il exprime ces mots « Tu es mon fils, tu es ma fille et en toi je trouve ma joie ». Que ces mots nous accompagnent dans notre vie, jour après jour.
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La parole de l’évangile d’aujourd’hui se réfère à 30 ans plus tard.
Le baptême de Jésus est l’évènement qui a été choisi par l’évangéliste comme celui qui, en quelque sorte, inaugure le début de la vie publique de Jésus. Ce n’est pas au hasard.
En effet, Jean Baptiste baptisait les gens dans les eaux du fleuve Jourdain et la signification de ce rite était de se purifier, de se convertir et surtout grâce à l’aide de Dieu de commencer une nouvelle vie en faisant partie d’une communauté. L’eau est à la fois le symbole de purification, car l’eau lave et nettoie et, à la fois, l’eau est symbole de naissance et source de vie. En effet, on vient de l’eau et quand nous naissons nous sortons de l’eau. Et alors, Dieu à travers le baptême veut nous libérer de ce qui nous empêche de nous mettre en marche vers Lui et surtout il nous invite à renaître et à être vivant.
En quelque sorte, pour Jésus aussi son baptême signifie démarrer une nouvelle vie, il passe d’une vie presque cachée, familiale, retirée à une vie publique faite de 3 ans de prédications auprès des foules.
Maintenant, prenons le temps de reparcourir les mots de l’évangéliste en nous laissant interpeller par ce que le texte veut dire à nous aujourd’hui dans l’histoire de notre foi. Le passage s’ouvre avec l’image du peuple juif qui attend la venue du messie et qui croit que Jean Baptiste est le Christ. Le peuple lui fait confiance et se fait baptiser. Il rentre dans sa communauté. Jean Baptiste leur clarifie toute de suite qu’il n’est pas le Christ et celui qui devra encore arriver le baptisera en Esprit saint et en feu, c’est-à-dire, en inspiration divine et en feu purificateur. Et donc, un premier temps d’arrêt pourrait être de nous poser la question, qu’est-ce que nous attendons, qui nous attendons ? Sur qui nous reposons notre foi ?
Ensuite, c’est Jésus qui apparaît dans le passage de l’Évangile et demande à Jean Baptiste le baptême. Dans d’autres Évangile, par exemple, celui de Matthieu, Jean Baptiste s’oppose à cette demande car il ne sent pas digne et il aimerait que ce soit Jésus qui le baptise.
Pourquoi Jésus demande de se faire baptiser ? Pas besoin d’être purifié. Mais il décide de descendre dans les eaux du fleuve Jourdain, il se fait proche de l’être humain, il est un de nous. Le deuxième temps d’arrêt pourrait être de se demander comment ce choix de proximité nous touche et nous interpelle ?
Après le baptême, Jésus choisit de prier, de se recueillir et entrer en dialogue avec Dieu. A ce moment-là les cieux s’ouvrent, une colombe descend et la voix de Dieu lui dit :
« Tu es mon fils bien-aimé et en toi je trouve ma joie. » C’est une image qui revient souvent dans les tableaux, les peintures. La colombe dans l’Ancien Testament est symbole de nature délicate et douce, elle est la messagère de joie et de paix, à la fin du déluge universel. Et dans le Cantique des Cantiques, l’épouse est appelée comme colombe, c’est à dire messagère d’amour. L’Esprit saint, c’est un message de Dieu qui a une nature délicate et douce.
Un troisième temps d’arrêt pourrait être comment ces mots de Dieu « tu es mon fils bien-aimé, tu es ma fille bien-aimée et en toi je trouve ma joie » nous interpelle dans notre vie de chrétiennes et chrétiens.
Et en relisant en entier ce passage peut-être cette parole nous invite à faire mémoire de notre baptême. Est-ce que nous rappelons du jour de notre baptême ; prenons le temps de nous rappeler si c’était le cadeau de nos parents, si nous avons choisi de nous baptiser à l’âge adulte, ou si maintenant nous sommes en chemin vers le baptême. Qu’est-ce que le baptême signifie dans notre vie de chrétiennes ou de chrétiens ? Peut-être nous avons vécu aussi la joie d’être marraine ou parrain et être témoin du baptême d’une petite fille ou un petit garçon. Comment ce geste a nourri notre vie ?
Qu’à travers cette parole aujourd’hui nous puissions renouveler ce choix de se convertir et vouloir initier une nouvelle vie confiante aux mots et actes de Jésus. Mon souhait est que nous laissons que Dieu nous touche et nous parle. Il exprime ces mots « Tu es mon fils, tu es ma fille et en toi je trouve ma joie ». Que ces mots nous accompagnent dans notre vie, jour après jour.
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Lia Antico

Lia Antico est docteure en Neurosciences affectives et cognitives à l’Université de Genève, enseignante du programme de réduction du stress basé sur la médiation mindfulness (Brown University, USA). Elle est aussi collaboratrice du Service de Spiritualité Chrétienne de l’Église catholique romaine de Genève, du LAB et de la Maison Bleu Ciel de l’Église protestante de Genève.